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Une bonne enseignante

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Note du traducteur

Certains termes employés par les utilisateurs de Moodle sont intraduisibles... Moodle n'est pas seulement le nom du logiciel, ni un sigle, mais il correspond aussi à un verbe anglais, signifiant à peu près flâner. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons conserver certains termes dans la traduction française.

Vous trouverez dans ce texte :

  • moodler : verbe suggérant l'action d'utiliser Moodle
  • moodleur : utilisateur de Moodle

Pour de plus amples informations à ce sujet, veuillez consulter cette page : À propos de Moodle.

Acte 1 : La bonne enseignante veut être meilleure

Il était une fois, une bonne enseignante. Ses étudiants et ses pairs reconnaissaient qu'elle était une bonne enseignante. Elle était modeste, mais malgré cela elle estimait aussi qu'elle était une bonne enseignante, et elle était fière de l'être.

Cependant, comme tous les bons enseignants, elle voulait être une encore meilleure enseignante.

Elle parla avec des collègues qui lui donnèrent quelques astuces (bien qu'elle ait soupçonné que certains d'entre eux en conservaient un peu pour eux).

Elle parla à ses étudiants et leurs idées étaient souvent intéressantes et stimulantes.

Elle alla voir son principal qui lui donna quelques bons conseils. (Vraiment, il l'a fait.)

Elle lut des journaux et des livres, rejoignit un serveur de listes de diffusion, visita des pages web, s'inscrivit à des cours, suivit des ateliers et des conférences, et cherchait d'une manière générale des idées partout où elle pouvait en trouver. Elle était très motivée.

Petit à petit, elle commença à essayer de nouvelles stratégies et techniques dans sa classe. Par exemple :

  • elle commença à prendre en compte les différents types d'intelligence dans ses cours,
  • elle commença à utiliser l'apprentissage collaboratif dans sa classe,
  • elle intégra plus d'apprentissage par le projet dans son enseignement, et
  • elle commença aussi à utiliser un projecteur vidéo.

Parfois, c'était un peu écrasant. Épuisant, en fait. Tout ne fonctionnait pas toujours comme elle l'attendait. Mais elle persévéra, parce qu'elle voulait que ses étudiants puissent apprendre autant que possible.

Cependant, elle trouvait que quelque chose manquait. Elle voulait faire quelque chose avec ses étudiants qu'elle n'avait jamais été capable de faire auparavant. Quelque chose qui serait ludique, quelque chose qui serait passionnant, quelque chose que les étudiants auraient réellement aimé faire. Surtout, quelque chose qui aurait fait que ses étudiants voudraient apprendre.

Mais elle ne savait pas encore quoi, ni comment.

Acte 2 : La bonne enseignante rencontre M. Dougis

Un jour, elle lut un article dans un journal local à propos de M. Dougis, un enseignant qui faisait des choses merveilleuses sur Internet avec ses étudiants. Cela lui sembla excitant et elle se demandait si ce n'était pas ce qu'elle recherchait.

Elle connaissait l'école où il enseignait, et lui laissa un message téléphonique. Est-ce que ça l'ennuierait de la rencontrer un jour pour discuter ?

Le jour suivant, elle reçut la réponse. Elle pourrait le rencontrer n'importe quel jeudi pour discuter, mais il fallait impérativement que ce soit un jeudi.

Elle alla voir son principal, et lui expliqua qu'elle avait besoin d'un remplaçant pour le jeudi suivant. Elle lui expliqua pourquoi, et il lui donna volontiers un jour pour ses recherches. Vraiment, il l'a fait.

Elle alla voir M. Dougis. Il la salua d'un sourire amical.

« Bienvenue », lui dit-il, souriant. « C'est bien d'être venu aujourd'hui. Le jeudi, nous moodlons

La bonne enseignante regarda autour d'elle. Il y avait environ vingt-cinq étudiants assis devant des ordinateurs. Ils semblaient avoir dans les treize ans. La plupart ne la remarquèrent même pas, tellement ils étaient absorbés par leur tâche.

« Sur quoi travaillent-ils ?» demanda-t-elle.

« Eh bien », dit M. Dougis, « plusieurs petites choses. Quelques-uns travaillent ensemble à créer un glossaire des termes utilisés dans les articles courants que nous lisons chaque semaine.»

« Ils savent comment faire cela ?» demanda-t-elle. Elle pensait que créer un glossaire en ligne devait être un peu compliqué pour leur âge.

« Bien sûr », dit M. Dougis. « Ça n'est pas dur de le faire avec Moodle.»

« Ha oui, Moodle », dit-elle, « J'ai lu quelque chose à propos de Moodle dans un article de journal. Qu'est-ce que c'est ?»

« C'est le logiciel que nous utilisons dans notre classe virtuelle.» dit-il, tout en la guidant devant un écran.

« Vous voyez comment les étudiants remplissent facilement des formulaires pour créer de nouvelles entrées dans le glossaire ?» demanda-t-il. « C'est cela, Moodle.»

Les étudiants ne semblaient avoir aucune difficulté.

« Et les autres étudiants », dit-il, « mènent un débat en ligne à propos de l'actuelle guerre contre le terrorisme. Ça tourne à la discussion enragée », conclut-il.

« Comment pouvez-vous avoir un débat en ligne ?» demanda-t-elle.

« Ils utilisent un forum de discussion pour parler avec tout le monde, et ils évaluent même les messages des autres utilisateurs à partir de critères que nous avons définis ensemble », dit-il.

« Peuvent-ils réellement le faire, à cet âge ?» demanda-t-elle.

« Certains se demandent toujours comment faire une critique constructive, et comment ne pas prendre personnellement tout ce qui est signalé », répondit-il, « mais nous y arrivons. Avec quelques conseils et des encouragements...»

« Non, je parle de la technologie », dit-elle en l'interrompant.

« Bien sûr !» répondit M. Dougis. « Dans Moodle, les forums sont très faciles à utiliser.»

Et toute la journée s'est déroulée ainsi. Moodle par-ci, Moodle par-là. La bonne enseignante dut admettre que même les étudiants les plus jeunes semblaient être des moodleurs compétents. Et presque tous les étudiants paraissaient absorbés et intéressés par leur travail.

Elle était impressionnée, mais se demandait si tout était aussi simple que cela paraissait.

Pendant la pause de M. Dougis, ils discutèrent autour d'une tasse de thé et d'une part de gâteau.

« Dites m'en plus sur Moodle », dit-elle.

« Eh bien », commença-t-il, « j'utilise Moodle pour compléter et améliorer mon enseignement en classe. Je pourrais, par exemple, juste mettre en ligne une présentation PowerPoint sur le site, pour que mes étudiants puissent réviser, ou leur donner quelques liens utiles pour de bons sites web. Ou nous pouvons faire quelque chose de plus social, de plus collaboratif, comme vous avez vu aujourd'hui.»

« Donc, Moodle vous aide à faire des choses différemment ?» demanda-t-elle.

« Pas seulement différemment », corrigea-t-il en insistant, « mieux.»

« Comment ?» Elle voulait réellement savoir.

« Mettons », dit M. Dougis, « que nous discutons les effets du réchauffement climatique global. Je peux envoyer mes étudiants à la bibliothèque pour faire une recherche traditionnelle et nous pouvons discuter de ce qu'ils ont découvert en classe. Et je peux faire faire aux étudiants des affiches pour présenter ce qu'ils ont appris. Nous pouvons nous séparer en groupes et créer des listes sur les dix principales façons de combattre le réchauffement global. Et nous pouvons avoir une discussion dans la classe au sujet des effets du réchauffement global.»

« Ça me paraît pas mal », dit la bonne enseignante. « Quel est le problème ?»

« Il n'y a pas de problème », répondit M. Dougis, « mais nous pouvons, par exemple, également aller sur Moodle et créer un sondage au sujet du réchauffement global, à proposer aux étudiants ici dans notre école, et aux étudiants des écoles en ligne auxquelles nous sommes associé au Canada et en Afrique du Sud, afin de voir sur quels points nous sommes tous d'accord. Nous pouvons concevoir le sondage ensemble, inviter nos partenaires à y répondre, et avoir une discussion avec eux autour des sujets dont nous sommes d'accord ou non. Et c'est une expérience éducative potentiellement riche et valorisante, que nous ne pourrions pas avoir sans Moodle, n'êtes vous pas d'accord ?»

La bonne enseignante approuva. Elle voulait ce Moodle pour ses étudiants.

M. Dougis lui montra comment aller sur l'un des nombreux sites, et créer un cours Moodle.

Durant le week-end, la bonne enseignante commença à apprendre les bases de Moodle. Elle prit même contact avec la communauté de Moodle, sur le site moodle.org, où elle trouva d'autres enseignants comme elle, et quelques personnes intéressées par Moodle.

Acte 3 : La bonne enseignante commence à moodler

Le vendredi suivant, la bonne enseignante et ses étudiants allèrent dans le laboratoire informatique de l'école. Elle leur montra comment utiliser un forum de discussion, et invita les étudiants à discuter à propos du roman qu'ils lisaient à ce moment.

Quelques étudiants eurent quelque chose à dire à son sujet. D'autres eurent très peu de choses à dire. Quelques commentaires étaient perspicaces. D'autres étaient tout à fait idiots.

La bonne enseignante était très déçue. Moodle ne serait-il pas vraiment ce que lui assurait M. Dougis ?

Quelques jours plus tard, elle essaya de nouveau. Elle créa un salon de discussion et demanda à ses étudiants de discuter à propos de n'importe quel sujet, mais en se faisant passer pour l'un des personnages du roman. Quelques étudiants jouèrent très bien le jeu, mais beaucoup d'entre eux ne suivaient pas les consignes correctement. Ainsi, le salon de discussion devint très confus, car tout le monde parlait en même temps. Franchement, le cours était un vrai flop.

Certains de ses étudiants devaient avoir parlé de Moodle d'une manière moins qu'élogieuse, parce que la bonne enseignante dut supporter quelques commentaires et moqueries à son sujet dans la salle du personnel. Certains de ses prétendus collègues semblaient réellement heureux de la voir peiner. Cela lui paraissait incompréhensible, mais c'était indéniable. Et elle n'a pas aimé passer pour une idiote.

À ce moment précis, la bonne enseignante était tout à fait sûre que Moodle n'était pas aussi merveilleux que M. Dougis semblait le penser. Gênée, elle lui envoya un courriel pour lui expliquer.

Acte 4 : M. Dougis, vous avez un message

Elle reçut une réponse rapidement. « Vous paraissez démoralisée », écrivait M. Dougis.

La bonne enseignante répondit, « Je suis démoralisée. Je ne suis pas certaine que Moodle soit si bien pour mes étudiants.»

Un échange de courriels suivit.

« Peut-être », répondit-il. « Mais laissez moi vous demander ceci : est-ce que vos étudiants ont fait ce que vous leur aviez demandé ?»

« Qu'est-ce que vous voulez dire ?» demanda la bonne enseignante.

« Eh bien, quand vous leur avez demandé de discuter à propos du roman dans ce forum, l'ont-ils fait ?» demanda-il.

« Oui, je pense que la plupart d'entre eux l'ont fait », répondit-elle.

« Et quand vous leur avez demandé de discuter à propos du roman dans le salon de discussion », continua-t-il, « l'ont-ils fait ?»

« La majorité d'entre eux l'ont fait », répondit-elle.

« Alors, pourquoi n'êtes vous pas contente ?» demanda M. Dougis.

C'était une très bonne question.

« Eh bien », écrivit-elle, « les étudiants ne semblaient pas très convaincus au sujet du cours et, en plus, je ne suis pas sûre qu'ils aient appris quelque chose.»

« Est-ce que cela arrive aussi dans vos cours traditionnels ?» demanda M. Dougis.

Maintenant, elle était offusquée. « Presque jamais », fut sa réponse indignée.

« Et pourquoi ?» demanda M. Dougis, jouant avec le feu.

Furieuse, elle songea d'abord à une réponse glaciale. Mais après cinq minutes à peine, elle se calma et commença à penser sérieusement à tout cela. Habituellement, ses cours avaient quelque chose comme un début, un milieu et une fin. Ils étaient plutôt bien pensés, et les étudiants comprenaient bien ce qu'elle espérait d'eux. Ce fut ce qu'elle écrivit en réponse à la question de M. Dougis.

« Pouvez-vous honnêtement dire la même chose de vos deux leçons avec Moodle ?» lui répondit M. Dougis, qui était vraiment bien téméraire.

Elle savait qu'il avait raison. Elle espérait que Moodle agisse de façon magique avec ses étudiants, mais elle n'avait pas vraiment créé un cours aussi bon et efficace qu'habituellement.

« Qu'est-ce que vous conseilleriez à vos étudiants dans une situation comme celle-là ?», demanda M. Dougis.

Elle décida de donner une seconde chance à Moodle.

Acte 5 : La bonne enseignante tente à nouveau sa chance

« Cette fois », se demanda-t-elle, « qu'est-ce que je veux que mes étudiants apprennent ?» Et elle écrivit ses objectifs.

« Ensuite », s'interrogea-t-elle, « de quelles ressources aurons-nous besoin pour le bon déroulement du cours ?» Et elle collecta et organisa ses ressources.

« Finalement », se dit-elle, « qu'est-ce que je veux que mes étudiants fassent pour que cela marche ?» Et elle prépara ses activités.

La bonne enseignante voulait que ses étudiants reconnaissent et identifient l'importance des conflits dans le roman.

Elle localisa quelques bons sites en ligne pour donner à ses étudiants les informations dont ils auraient besoin, et écrivit ses propres notes pour les aider à mieux comprendre ce qu'ils trouveraient sur ces sites.

De plus, elle voulait qu'ils créent une page web pour chaque conflit majeur du roman, décrivant le conflit, et suggérant différents moyens de le résoudre. Pour cela, elle prépara un wiki afin de permettre à ses étudiants de créer ces pages.

Avant d'aller au laboratoire informatique, elle discuta de la leçon avec ses étudiants, et leur montra comment travailler dans un wiki. Elle utilisa son tout nouveau-tout beau projecteur vidéo pour cela.

Elle posta des messages contenant des instructions claires sur le site, renforçant ce qu'elle avait exprimé en classe (inconsciemment, elle établissait un contrat avec ses étudiants).

Le jour suivant, ils allèrent au laboratoire informatique.

La bonne enseignante était enchantée de la façon dont sa leçon évoluait. Alors que quelques étudiants étaient un peu perdus durant les premières minutes d'utilisation du wiki, la plupart d'entre eux prirent le coup de main très rapidement, et c'était un plaisir de les voir se lever pour s'entraider.

Après environ quarante-cinq minutes, presque tous les étudiants avaient contribué à l'élaboration du wiki. Quelques-unes de leurs pages étaient même étonnamment bonnes.

Tandis que la bonne enseignante circulait dans le laboratoire informatique, elle encourageait les étudiants, et complimentait leur travail. Bien sûr, elle eut aussi à reprendre quelques étudiants qui jouaient au jeu de cartes sur leur ordinateur.

Même si elle ne pouvait pas dire que son cours était parfait, la bonne enseignante était contente. Les étudiants n'avaient pas seulement appris quelque chose, ils semblaient avoir pris plaisir à le faire.

Le lendemain, elle revint lire quelques pages du wiki. Elle était surprise de voir que quelques étudiants avaient continué à travailler sur leurs pages à partir de chez eux. Ils avaient ajouté des images et des liens, ainsi qu'une étonnante, mais originale, mise en page. Elle ne leur avait pas demandé de travailler chez eux, ils avaient simplement voulu le faire.

Et la bonne enseignante sourit.

Acte 6 : Le jour suivant

Quand la classe se réunit le jour suivant, un grand nombre d'étudiants étaient très motivés par Moodle. L'un d'entre eux dit : « Quand mon père m'a demandé ce que j'avais fait en cours, je lui ai montré le wiki. Il a trouvé ça génial !» Il était évident qu'elle était fière du travail que ses élèves et elle-même avaient accompli.

La bonne enseignante se sentait vraiment... bonne.

« Pouvons-nous retourner au labo aujourd'hui ?» lui demanda un étudiant.

« Non », répondit-elle, « pas aujourd'hui, mais nous y retournerons la semaine prochaine. Êtes-vous tous d'accord ?»

Quand ils répondirent oui, elle ne fut pas vraiment surprise.

« En attendant », a-t-elle suggéré, « nous devrions peut-être penser à un nom pour notre salle de classe en ligne.»

Ils réfléchirent à plusieurs possibilités, et décidèrent de voter pour sélectionner le meilleur nom. La bonne enseignante dit : « Nous ne devrions pas voter maintenant. Je suggérerai les choix sur notre nouveau site web, comme cela, vous pourrez prendre quelques jours pour décider.»

Presque tout le monde convint que c'était une excellente idée. Mais quelques étudiants semblaient ne pas adhérer à cette solution.

« Qu'est-ce qui ne va pas ?» demanda la bonne enseignante à l'un d'eux, alors que les étudiants partaient.

« Nous n'avons pas Internet chez moi, je ne pourrais donc pas voter », lui répondit une étudiante.

La bonne enseignante n'avait pas pensé à ça. Mais elle avait une connexion Internet dans sa salle de classe. Et il y avait quelques ordinateurs reliés à Internet au centre multimédia de l'école.

« Pourquoi ne passerais-tu pas ici après les cours, tu pourrais utiliser l'ordinateur quand tu voudras moodler ?» lui suggéra-t-elle. « Ou je pourrais te permettre d'aller au centre multimédia un jour où nous aurons quelques minutes de libre durant un cours.»

L'étudiante sourit. « Merci ! Je passerai après les cours », dit-elle, et elle fonça droit à son cours suivant.

Quand elle revint à la fin de la journée, elle était accompagnée par une amie. « Vous n'êtes pas dans ma classe », dit la bonne enseignante. « Je sais », répondit l'amie, « mais ça a l'air sympa.»

Et la bonne enseignante fut vraiment heureuse.

Acte 7 : Elle continua à moodler

Et elle continua. Avec le temps, Moodle devint une partie importante de son cours. Plus tard, la bonne enseignante écrivit les plans de ses leçons sur Moodle. Pas très passionnant, mais les parents semblaient apprécier. Après quelques temps, elle commença à utiliser les tests pour aider des étudiants à se préparer aux devoirs. Les étudiants ont collaboré avec une autre classe pour écrire des articles pour le journal de l'école. Ils ont proposé les ébauches de leurs articles pour être contrôlés par leurs pairs, et en ont discuté en ligne. Quelques étudiants ont même utilisé les salons de discussion pour d'occasionnelles sessions de travail en ligne. Et lorsqu'ils découvrirent la messagerie et les blogs, les choses se sont emballées.

Après quelques mois, moodler était devenu une seconde nature. Cela semblait naturel. C'était super !

Et d'autres enseignants de l'école commencèrent à moodler. Parfois, ils se rencontraient avec leurs ordinateurs portables wifi au café d'à coté pour une pause Moodle & café. Les enseignants commencèrent à y songer avec intérêt (même certains de ceux qui avaient fait des remarques plutôt négatives dans la salle du personnel).

Acte 8 : Un renversement de situation inattendu

Un jour, la bonne enseignante rencontra M. Dougis chez un épicier. Elle lui expliqua à quel point tout allait pour le mieux. Et elle le remercia pour Moodle.

« Enchanté de partager », dit-il, et il sourit.

« Vous savez ce que je préfère ?» dit-elle. « C'est génial que l'on puisse faire un podcast hebdomadaire pour notre nouvelle classe partenaire en Australie ! Mes étudiants adorent le module de podcasting !»

« Alors il y a un module de podcasting ? Je ne le savais pas », répondit son mentor.

« Vraiment ? Eh bien, nous devrions créer un forum où nous pourrions partager nos expériences », répondit-elle, secrètement excitée par ce retournement de situation.

« Oui, c'est une grande idée. Faisons-le », lui répondit M. Dougis, qui était clairement enchanté. « Vous savez, il me semble que vous êtes devenue une excellente enseignante.»

Et c'était vrai. Elle était devenue, en quelque sorte, une excellente enseignante.

Épilogue

Elle dut se battre pour convaincre le Conseil d'administration et le directeur de son école, mais elle réussit finalement à obtenir quelques jours de congé pour son voyage au prochain MoodleMoot. Le service financier a même décidé de couvrir ses dépenses, en les plaçant dans la catégorie développement professionnel et en l'encourageant à les représenter auprès des autres écoles rencontrées lors du MoodleMoot.

Et une fois sur place, l'excellente enseignante fit un discours à d'autres moodleurs à propos de son expérience.